Exposition "Départ et commencement(s)" - Mai 2014
« Là où se trouvent tes pieds commence le voyage » - Lao Tseu
« Je ne suis pas né avec une faim de liberté.
Je suis né libre - libre de toutes les façons que je pouvais connaître. Libre de courir dans les champs près de la hutte de ma mère, libre de nager dans le ruisseau clair qui traversait mon village, libre de faire griller du maïs sous les étoiles et de monter sur le dos large des bœufs au pas lent (...)
Exposition "Départ et commencement(s)" - Mai 2014
« Là où se trouvent tes pieds commence le voyage » - Lao Tseu
« Je ne suis pas né avec une faim de liberté.
Je suis né libre - libre de toutes les façons que je pouvais connaître. Libre de courir dans les champs près de la hutte de ma mère, libre de nager dans le ruisseau clair qui traversait mon village, libre de faire griller du maïs sous les étoiles et de monter sur le dos large des bœufs au pas lent (...)
Ce n’est que lorsque j’ai appris que la liberté de mon enfance n’était qu’une illusion, qu’on m’avait déjà pris ma liberté, que j’ai commencé à avoir faim d’elle. » - Nelson Mandela
Dans une fugue de Bach, le motif mélodique se répète sans cesse d’une voix à l’autre de l’orgue, d’un clavier comme d’une main à l’autre. Le thème est lancé, placé et il se renouvelle pourtant constamment dans la structure très exigeante de cette forme musicale.
Dans un film de Charlie Chaplin, l’inventivité et la surprise virevoltent, moquant les règles et les lois des hommes, les subissant parfois pour mieux les provoquer et peindre la dureté de la vie dans ce trait d’humour et de rire qui s’appuie sur ces obstacles ou ces cruautés et les transforme en une multitude de scènes toutes plus touchantes et burlesques les unes que les autres.
La vie, notre vie ne serait-elle pas un peu comme un cocktail dans lequel la créativité et la singularité de toute naissance versent à la fois quelques gouttes de la maturité d’un Jean Sébastien Bach et d’impertinence d’improvisation d’un Charlie Chaplin ?
Départ dans la vie !
Le thème du « Départ » s’imagine à l’infini, aussi ai-je choisi d’en faire ici un pot, « le pot de départ » creusé de l’inspiration que les commencements peuvent approfondir.
Le départ peut se ruer à la campagne, il se fixe et s’aiguise aussi aux heures de pointe dans les villes, mais partout il semble revêtir l’habit coloré de l’arbitre qui sépare pour unir à une nouvelle étape.
Départ et commencements s’accouplent dans l’engagement, la marche en avant et une part d’inconnu : celle du vivant !
Le départ se savoure alors dans les émergences et bourgeonnements printaniers, dans cette surprise et cette joie de l’audace, de l’acte créatif, des rencontres, découvertes, voyages et réalisations.
Ces Tableaux Photographiques racontent une histoire vue de l’intérieur : celle d’un possible voyage. Celui qu’explore peut-être l’âme humaine qui s’engage dans la vie en faisant corps avec son être.
Elle fugue ainsi de la nuit des temps pour venir rendre visite à la terre, y chanter sa propre musique et rencontrer celle des autres qui ne sont pas tous des charlots…
A l’arrivée, c’est le même départ : la danse de la vie sous une éternelle pluie fertile de lampions multicolores…
Vincent Chové
Ils sont tirés sur un support en aluminium non déformable avec le temps.
Départ et commencement(s)
Menus Plaisirs des Statues et Jardins de Versailles
Hommage à la Féminité Indienne
Sourires
Visages de l’Inde aux quatre saisons